V’là l’raccommodeur de faïence et porcelaine !
En époussetant votre dressoir, en faisant admirer à votre collection de bibelots, vous avez laissé choir un vase de prix, un de ces plats inimitables sortis du four de Bernard Palissy, une belle terre cuite, une pièce de poterie chinoise ou japonaise, ou bien une merveille de la céramique contemporaine, qui a produit elle aussi tant de choses exquises.
Le vase gît à vos pieds, brisé en plusieurs morceaux ; le néant va-t-il ressaisir le délicat chef-d’œuvre pour la création duquel se sont associés la maestria du peintre et le talent du potier ?
Avez-vous des faïences cassées, brisées ?Écoutez ce cri qui monte de la rue : V’là l’raccommodeur, coud ou recolle, d’une façon à la fois propre et solide, la poterie cassée.
Le souci de la vérité me fait un devoir d’ajouter qu’il a bien plus souvent l’occasion d’exercer son savoir faire sur la vaisselle de ménage que sur la poterie artistique.