Comment tout a commencé

La cause première de la naissance de cet artisanat était l’insuffisance économique dans la région montagneuse de la Slovaquie du nord-ouest où il n’y avait pas beaucoup de terres fertiles à cultiver.

La métallurgie en progrès a apporté le fil de fer. De là l’idée était née de réparer avec ce nouveau matériau la vaisselle de céramique cassée fréquemment utilisée pour la préparation des repas, dans la région. On ne doit pas aller loin pour savoir que rien n’est permanent et même une casserole se brise un jour.

Ce nouvel artisanat s’est vite répandu pas seulement au-delà de la région de la Slovaquie du nord-ouest mais aussi au-delà des frontières d’état.

Au fil des années, ces artisans sont arrivés dans presque tous les pays forts en développement industriel comme la Russie, l’Allemagne, la Suisse, la France, la Belgique et les plus audacieux ont atteint même les États-Unis. On trouve les traces de cet artisanat dans le monde entier, encore aujourd’hui.

L’intention première était de réparer une marmite cassée. Comme colle on utilisait le pain mâché qui s’est évaporé au premier emploi de la vaisselle sur le poêle. Une deuxième méthode était de coller des tessons avec du lait qu’on laissait bouillir et puis refroidir. La caséine produite a ensuite collé les fissures.

L’histoire nous apprend que plus tard on enveloppait de fil de fer même les casseroles qui n’étaient pas encore cassées pour les empêcher de se briser. À mon avis cela ne pouvait pas marcher. Vous pouvez l’essayer, un pot se brise à tous les coups.

Il est tout de même vrai qu’au premier usage de pot enveloppé de sa chemise en fil de fer la chaleur se répand régulièrement et comme elle couvre aussi le fond de la casserole elle y crée une couche d’espace entre le fond et le poêle où l’air peut circuler. Ça veut dire que la nourriture ne se brûle pas. C’était la véritable raison pourquoi on raccommodait des pots avec du fil de fer.

Une autre contribution de ce nouvel artisanat était la création des ratières et d’autres pièges pour les rongeurs. En ces temps là il n’y en avait pas encore donc on a très vite développé plus d’une centaine de modèles de pièges. Le plus connu était celui qui ressemblait à une corbeille avec un fond de bois. Si vous allez le retourner vous allez voir des restes des inscriptions diverses. C’est parce que les raccommodeurs récupéraient pour leurs créations des boites en bois à transporter de l’alcool.

Une autre ratière connue est la souricières à trou qu’on utilisait surtout dans les boulangeries. L’utilisation était plutôt facile. On mettait un appât dans le trou. Puis on a forcé une boucle en fer sur un ressort dans le bas on la fixait par une corde qu’on remettait à sa place. Ainsi on créait un obstacle entre le rat et l’appât. Le rongeur qui désirait le bon morceau devait ronger la corde un travail plutôt naturel par instinct) et comme ça l’animal débloquait la boucle en fer qui lui devenait fatale.

Le dernier produit des raccommodeurs était un porte-fers à repasser. De nouveau on a créé plein de modèles différents mais le plus connu et aussi le plus ancien était celui qui avait combiné deux spirales entrelacées ensemble.

Il est incroyable que ces trois objets (la réparation des pots, la ratière et le porte-fers à repasser) procuraient assez de travail aux milliers de gens, pendant plus d’un siècle. Au point de vue d’aujourd’hui le seul désavantage devait être le fait que le raccommodeur devait quitter sa famille et sa maison pour la longue période de la haute saison.

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